SETLIST Uprising
Encore : Exogenesis : Symphony, Part 1 : Overture
Après avoir parcouru environ 350km depuis Paris, nous avons pu défier les innombrables carrefours dijonnais, que nous jugions plutôt « tarabiscotés » à cause des feux tricolores placés au milieu, imposant aux usagers déjà engagés à s’arrêter pour que les autres véhicules puissent également s’y insérer. En effet, nous avions soupçonné Dijon d’avoir réservé un accueil plutôt « ludique » aux parisiens qui passaient par là pour ne pas rater un événement grandiose. Le but est de retrouver un pauvre et malheureux petit écriteau en carton, accroché à un feu tricolore et sur lequel on a gribouillé au gros feutre la direction vers le Zénith. Ensuite, l’épreuve suivante est d’éviter de s’échouer lamentablement dans un parking de centre commercial… situé non loin de la salle en question. A croire que nous devions réussir un « véritable jeu de piste » avant de voirMatthew Bellamy et sa bande ! Puis, nous devions nous garer dans un endroit stratégique afin de ne pas rester coincés dans les gros embouteillages à la fin du concert. Que d’aventures à Dijon !
Sur les coups de 20 heures, les lumières du Zénith s’éteignent pour laisser place à Biffy Clyro, un groupe de rock alternatif assurant la première partie. Contrairement à certaines premières parties que je n’ai pas particulièrement apprécié (en particuliers celles qui ont joué aux concerts de P !nk et de N.I.N quelques mois plus tôt), il se trouve que j’ai accroché sur ce groupe dont je ne connaissais qu’un seul titre, « That Golden Rule » que j’ai découvert par hasard sur le site de Ouï FM. Depuis leur apparition sur scène, j’ai finit par acheter leur dernier album « Only Revolutions » que j’ai trouvé vraiment divertissant et que je conseille aux fans de rock d’y prêter une oreille. Par ailleurs, le chanteur, Simon Neil, a su attirer l’attention des spectatrices par sa prestation scénique agitée mais également en dévoilant sur torse en sueur (Sisi ^^).
« The Resistance Tour » de Muse aura été pour moi un magnifique spectacle coloré et éblouissant. J’étais agréablement surprise par les prestations du groupe car j’avais imaginé un spectacle plus simpliste, adapté à une salle plus petite que Bercy. Comme vous avez pu le voir sur les photos, la scène est éclairé par tous types de jeux de lumières en utilisant des projecteurs de couleurs et des lasers verts « flashy ». Les 3 grands écrans, situés au dessus de chacun des blocs, servaient de vidéoprojecteurs et laissaient voir quelques clips et quelques prises de vues en filmées en direct par les techniciens du Zénith. Cela dynamisait le concert et plongeait le public dans un univers fantastique. Je remercie Muse pour nous avoir enchanté avec leurs nombreux tubes tels que « New Born » (qui doit être ma chanson préférée car elle est tantôt douce et mélancolique, tantôt violente et déchirante), « Map of the problematique » (l’intro de cette chanson est capable de me remettre d’aplomb, quoi qu’il arrive), « Supermassive black hole » (la voix de Matthew Bellamy me touche quand elle arrive dans les aigües), « Time is Running out » et également « Plug in Baby« . Pour promouvoir leur dernier opus, « the Resistance« , le groupe nous a interprété 7 titres inédits. Personnellement, mes préférés sont les suivants : « Uprising« , « the Resitance« , « United State of Eurasia« , « Undisclosed Desires » et « Guiding Light« . Certaines mélodies de ces titres me rappellent la musicalité des chansons de Queen, LE groupe qui a tant marqué mon enfance, (en parallèle avec les tubes planétaires de Michael Jackson) malgré la disparition de Freddie Mercury lorsque je n’avais que 7 ans. Contrairement à ceux qui pensaient que le style musical de ces chansons étaient honteusement pompés sur ceux du groupe mythique, je trouve que ces petits chez d’œuvres sont tout simplement un clin d’oeil. En effet, bien que l’on sente cette flagrante inspiration, il se trouve que Muse a su se renouveler tout en gardant leur signature artistique. Par contre, il est clair qu’à l’heure d’aujourd’hui, mon album préféré de Muse reste « Origin of Symetry » sortit en 2001.
Avec toute cette magie et les nombreuses mises en scènes qui sont soignées, il est impossible de s’ennuyer un seule seconde, même pour un non-fan de Muse (ce qui était le cas de mon copain ! A la base, il me répétait sans cesse qu’il avait toujours cru que Matthew Bellamy passait son temps à bailler lorsqu’il élevait la voix … ). Pourtant, il m’a affirmé qu’il s’était vraiment bien amusé et qu’il ne s’était même pas aperçu que le spectacle avait duré 1h40. Par ailleurs, le public a même su pardonner et oublier très vite les 2 ou 3 petits « couacs » deMatthew Bellamy : lorsqu’il s’était planté au piano ou bien à la guitare. Après tout, cela prouvait que le concert n’était pas fait en playback ! Pour moi, Matthew Bellamy est l’une des plus belles voix du monde en comptant Michael et Freddie. Je parle souvent du chanteur car je n’avais d’yeux que pour lui mais il n’en demeure pas moins que j’ai su observer également la prestation du batteur, Dominic Howard, et celle du bassiste Christopher Woltenshome. Par rapport aux certains concerts que j’ai pu assister, ces deux autres musiciens ont été largement mis en valeur par les éclairages et le public pouvait les voir, de temps en temps sur les blocs géants (cf photo ci-dessus). Sur le morceau instrumental « Helinski Jam« , un connaisseur en batterie peut reconnaître que Dominic Howard était capable de produire des sons beaucoup plus varié par rapport à certains batteurs et qu’il captivait l’attention de quiconque. Pour conclure, je peux affirmer ici dans cet article que nous avons passé tous les 4 une soirée mémorable et que pour ma part, je considère ce concert comme étant l’un des meilleurs auxquels j’ai assisté (avec celui deP!nk qui avait enflammé Bercy, en mars dernier, avec ses jeux de lumières et ses acrobaties, et ainsi que celui de Nine Inch Nails, pourtant beaucoup moins impressionnant visuellement, mais qui était l’un des rares groupes capable de transmettre une énergie vibrante au public). J’étais heureuse de voir une de mes grande idole, Matthew Bellamy, en chair et en os. J’ai pu me rendre compte à quel point il était doué aussi bien vocalement (surtout quand il a chanté avec sa magnifique voix de ténor « Exogenesis : Symphony, Part 1 : Overture« ) qu’à la guitare et au piano. Je sais que le groupe reviens en France en juin 2010, pour 2 dates au Stade de France. Seulement, au Zénith de Dijon, j’ai pu avoir l’occasion de voir le groupe d’assez près, ce qui ne sera pas le cas si je devais les revoir l’été prochain. Avec mon expérience du concert de Mylène Farmer en septembre dernier qui s’est déroulé au même endroit, je trouve qu’il serait très frustrant de voir l’artiste que l’on aime en minuscule. Donc coup, on a l’impression de ne pas pouvoir profiter pleinement du spectacle. Je voulais éviter de ressentir cette frustration pour Muse. C’est pourquoi, je pense que je vais attendre sagement la sortie du DVD de la tournée pour me remémorer des bons moments passés en Côte d’Or. Encore merci MUSE !
Resistance
New born
Map of the problematique
Supermassive black hole
MK Ultra
Interlude
Hysteria
Nishe
United State of Eurasia
Cave
Guiding Light
Helinski Jam
Undisclosed Desires
Starlight
Plug in Baby
Time is Running out
Unnatural Selection
Stockholm Syndrome
Knights of Cydonia
Autres remerciements : Steph pour certaines de tes photos et d’avoir racheté ma place pour mon anniversaire, Doudou pour nous avoir accompagné à Dijon en voiture, à Guigui pour avoir mis l’ambiance avec ta musique pendant le trajet et à tous ceux qui prennent le temps de venir sur mon blog !
A suivre dans la 3e partie…